Epoque contemporaine
Second Empire, 1852-1870.
Médaille en or commémorant la fin de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1864, par Oudiné. Façade occidentale de Notre-Dame. En avant-plan, une Vierge à l'Enfant. Date et nom du graveur à l'exergue / Inscription sur treize lignes. Tranche lisse avec poinçon abeille. 71,0mm. 280,50g. Page-Divo 487.
PCGS MS63. Une médaille splendide et exceptionnelle.
La construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris débuta en 1163, afin de remplacer l’ancienne cathédrale romane; celle-ci, en effet, étant devenue insuffisante pour la population parisienne qui ne cessait de croître, la nécessité d’un nouvel édifice plus vaste se faisait sentir. On choisit pour ce dernier le style gothique, qui était relativement nouveau à l’époque. Quatre campagnes de travaux se succédèrent pendant près d’un siècle, qui virent s’élever le chœur, la nef, puis la façade; vers 1250, la construction de la cathédrale était pratiquement achevée. Jusqu’au milieu du XIVe siècle, des travaux supplémentaires furent effectués, comme l’agrandissement des transepts. La cathédrale traversa toute la période de l’Ancien Régime sans grands changements, les plus notables concernant la décoration intérieure, mise au goût du jour, et les vitraux, remplacés par du verre blanc. Lors de la Révolution Française, la cathédrale fut fortement endommagée. En effet, la plupart des statues des portails furent détruites, et on décapita toutes les statues de la Galerie des Rois, que les révolutionnaires avaient pris pour les rois de France, alors qu’en réalité il s’agissait des rois de Juda; la flèche du XIIIe siècle fut également démolie. La cathédrale fut transformée en Temple de la Raison, puis en entrepôt; elle fut finalement rendue au culte en 1802. Comme de nombreux monuments gothiques, Notre-Dame de Paris était dans un piteux état au début du XIXe siècle. A tel point que pour le sacre de Napoléon en 1804, des tentures furent installées à l’intérieur pour dissimuler les fissures. Soucieux d’embellir sa capitale, Louis Philippe décida quant à lui de restaurer la cathédrale plutôt que de l’abattre. Ce fut le célèbre architecte Viollet-le-Duc (également auteur de la restauration de Notre-Dame de Lausanne) qui fut chargé des travaux. Une nouvelle charpente ainsi qu’une flèche furent ainsi inaugurées sous Napoléon III. C’est cette nouvelle structure, ainsi qu’une partie de l’ancienne, qui a tristement disparu dans l’incendie du 15 avril 2019.
Price realized | 170'000 CHF |
Starting price | 50'000 CHF |