GAULE
Armorique / Coriosolites. Statère à la lyre, Classe IV "au nez en orné", à la lyre, var. 1 ND (fin de la première moitié du Ier siècle avant J.-C. et Guerre des Gaules).
Av. Tête à droite, la chevelure composée de trois gros rouleaux de mèches parallèles, avec de petites boucles en crochet sur l'extérieur.
Rv. Cheval androcéphale à droite, conduit par un aurige tenant les rênes et une hampe ; une lyre sous le cheval et une volute devant le poitrail.
Rennes 793-794 - DT.2334 var. ; Billon - 6,17 g - 23,5 mm - 11 h
Exemplaire MP n° 73 dans le livre à paraître, par Samuel Gouet et Marc Petit - acquis auprès de C. Burgan en 1996.
Flan large et ovale avec des types centrés et complets. Patine grise avec des zones rougeâtres et d'autres semblant avoir conservé le brillant de frappe. TTB.
Le classement du monnayage coriosolite a pas mal été perturbé à chaque fois qu'un chercheur s'y est intéressé. J.-B. Colbert de Beaulieu en premier, avait proposé de distinguer 6 classes. K. Gruel, lors du classement des monnaies du trésor de Trébry (plus de 1750 monnaies), a mis à jour ce classement en établissant une chronologie relative et comparée des monnayages voisins (des Vénètes et des Rédons). La chronologie des classes serait la suivante ; VIa, VIb, Va, Vb, IVa, IVb, I, III et II. Les auteurs du Nouvel Atlas relativisent cette chronologie en proposant l'existence de plusieurs ateliers, au moins deux (car deux groupes ont pu être isolés sans aucune liaison de coins entre les deux ; VI, V et IV d'une part et I, III et II d'autre part). Les statères de la classe IVa sont décrits comme ayant le nez orné, mais au sein de cette classe, un grand nombre de variantes peuvent être observées. La monnaie IVa type (cf. Rennes p. 34) a un nez androcéphale, comme c'est le cas sur notre statère. Au revers, l'androcéphale a une particularité qui semble parfois liée à cette classe ; la mâchoire ainsi que la tête de l'aurige sont accentuées par un très fin cordon perlé (comme sur les monnaies n° 793 et 794 de Rennes