EMPIRE FRANÇAIS – NAPOLÉON BONAPARTE
Médaille en vermeil frappée à l'occasion du Traité de Campo Formio, 1797. Argent, 26g.
Av. Buste de Napoléon en uniforme de général, au-dessus ITALICUS
Rv.Rv. ALEXAND•/ BVONAPARTE•/ POST• / HERCVLEOS•LABORES•/ REPORTATAS• VNO • ANNO •/ CXI • VICTORIAS •/ ITALIAE • LIBERATORI •/ EVROPAE•PACIFICATORI•
(sic) (Alexandro Buonaparte etc.) (A Alexandre Bonaparte, après des travaux herculéens, cent onze victoires remportées en une année,au libérateur de l’Italie, au pacificateur de l'Europe).
Sous cette inscription un trophée composé d'un casque, d'un bouclier, de drapeaux et d'autres armes. À l'exergue : D•XVIII•OCT/ MDCCXCVII•
Hennin pl.81 n°812. Julius 576. Essling 724. TNR 65.6. Turricchia 101. Millin pl. XXXVIII n°14.
Superbe exemplaire en vermeil dans son écrin en cuir et boitier en carton d'origine. Unique !
Une des premières représentations connues du Général Bonaparte.
Dû à Etienne-Bernard Mainoni, cette médaille fut frappée à Strasbourg à l'occasion du traité de Campo Formio, signé le 18 octobre 1797 .
Ce traité de paix historique entre la France et l'Autriche est à l'origine de la création de la République Cisalpine. En effet, « la conquête des Etats de Venise, de la Haute et Basse Carinthie, de Trieste et du Tyrol, les combats de Lavis, de Tramin et de Clausen, et les victoires remportées dans les gorges de Neumarck, avaient enfin forcé l'empereur d'Autriche à désirer la paix. Les préliminaires en avaient été arrêtés à Léoben dans la Haute Styrie. Le traité définitif fut signé par Napoléon à Campo Formio, village près d'Udine, le 18 octobre 1797. » PETRONI Stefano Egidio, La Napoleonide, Paris, 1813.
Il s'agit d'une médaille incontestablement très importante du point de vue historique qui présente des particularités notables. Le nom d'Alexandre substitué à celui de Napoléon est une singularité à noter qui tend déjà à la déification de celui qui deviendra plus tard empereur.
La qualité de frappe et son état de conservation sont particulièrement remarquables. Elle est conservée dans son étui en cuir contenu dans une boite en carton d'origine. Elle présente la particularité d'être en vermeil. Ordinairement en étain, les frappes en argent sont connues à quelques rares exemplaires. La médaille n'a pas fait l'objet de frappe en or. L'hypothèse la plus probable est que son récipiendaire a fait monter une bélière et l'a fait dorer afin de la porter. Ce qui lui procure indéniablement une grandeur esthétique et en fait un exemplaire unique.