GAULE
Leuques. Potin au sanglier enseigne, classe Ip "du Tremblois" ND (fin du IIe - première moitié du Ier siècle avant J.-C.).
Av. Tête à gauche, le visage assez sommaire, un bandeau orné d'une ligne de zigzag en creux sépare la chevelure composée de trois grosses mèches tirées en arrière.
Rv. Sanglier enseigne à gauche, les soies redressées ; entre les pattes un fleuron en forme de croix écrasée.
LT. manque - DT. cf. Série 38 pl. XII - Scheers manque - Gallia 52, p. 40 ; Potin - 3,52 g - 17,5 mm - 3 h
Exemplaire MP n° 235 dans le livre à paraître, par Samuel Gouet et Marc Petit - acquis auprès d'A. Eleb - Louvre des Antiquaires, en 1996.
Potin sur un flan très irrégulier avec des types incomplets mais néanmoins parfaitement identifiables. Patine sombre et brillante. TB à TTB.
Cette série 38 regroupe une quinzaine de classes et variantes selon les travaux de S. Scheers. Le Nouvel Atlas les regroupe tous sous la "Classe I au sanglier" en illustrant 4 exemples et en reprenant la typologie de S. Scheers. En 2002, L.-P. Delestrée mentionnait que "ces potins parsèment les territoires compris entre la haute Seine et le Rhin moyen. Si la plus forte densité des provenances a pour épicentre l'oppidum de Boviolles (Meuse), on ne peut exclure des émissions périphériques ; c'est ainsi qu'un atelier vient d'être identifié sur le site des Pandours (Saverne ; fouilles St. Fichtl). Le potin des Rèmes (DT. 153, série 24, classe III), qui remonte au début de la période de La Tène D1 (ca 130-120 av. J.-C.) peut avoir servi de prototype" (cf. Nouvel Atlas p. 64). Pour ce type précis, avec une facture assez fruste, B. Fischer précise dans la revue GALLIA que les pièces de ce type sont "nombreuses au sanctuaire du Tremblois, en forêt de Châtillon"